En conclusion, chacun des bogues disqualifie (rend non fiable voire dangereux, nuisible) le "logiciel" du diabète, i.e. la médecine ou la technoscience du diabète. J’espère qu’une fois explicités, ces bogues sont évidents. Ils transforment le traitement du diabète en piège : le traitement du diabète l’aggrave. Ceci fait de la technoscience du diabète une science autoréalisatrice.
Le "logiciel" du diabète est complètement faux mais son fonctionnement confirme les croyances et les prévisions des acteurs (prévisions fort sinistres pour les patients), et tous les acteurs croient y gagner. Le logiciel fournit l’insuline de synthèse aux diabétiques, sans laquelle ils mourraient ; il fournit à l’industrie pharmaceutique une parentèle captive dépendante à vie de l’insuline de synthèse. Le "logiciel" du diabète est complètement bogué, mais graĉe à ses bogues, il fonctionne à la satisfaction de tous.
Résumons : si les résultats d’un logiciel ou d’un "logiciel" confirment les croyances et les prédictions de tous les acteurs, et que tous les acteurs croient, à tort ou à raison, en bénéficier, pourquoi chercheraient-ils des bogues ?
Y a-t-il d’autres sciences qui sont dans le même cas que le "logiciel" du diabète ?
L’épistémologue Karl Popper a fort étrangement écrit qu’une théorie scientifique doit être "falsifiable". Pourquoi utiliser ce mot, alors que "réfutable", "invalidable", "testable", "expérimentable" existent et sont sans ambiguïté ?
Karl Popper pensait-il à la technoscience du diabète ? Philip K. Dick pensait-il à l’insuline synthétique dans son roman "Substance Mort" ?